La clarification du statut halakhique de la couleur d’une sécrétion est très importante, et il est recommandé de ne pas supposer qu’une couleur est interdite avant d’avoir vérifié ceci.
Une femme ne devient niddah que si la couleur de ce qu’elle a vu ou trouvé est définie comme l’une des couleurs impures halakhiquement.
Si la couleur est une des couleurs permises, il n’y a aucune conséquence halakhique à ce qui a été vu, même s’il est question d’une sécrétion provenant de l’utérus et accompagnée d’une hargachah. A fortiori une tache de couleur pure ne rendra pas la femme niddah, même si la façon par laquelle il a été trouvé aurait pu la rendre niddah selon les lois relatives aux taches.
Les couleurs rouge et noir sont toujours impures et rendent niddah si elles ont été vues ou trouvées de manière rendant niddah.
Les sécrétions et taches de couleurs ne tendant pas du tout vers le rouge, comme le blanc, vert ou jaune clair sont toujours pures et il n’est pas nécessaire de poser des questions les concernant.
Dans le cas où une femme trouve une tache ou sécrétion de couleur douteuse, par exemple une des nuances de brun, il est recommandé de s’adresser à une autorité halakhique et non de considérer soi-même la couleur comme étant interdite.
Poser une question permet au couple de s’assurer que la halakha est observée correctement: il ne faut pas permettre une couleur qui est impure, mais il est dommage qu’une femme soit considérée comme niddah ou ait à attendre des jours supplémentaires pour faire son hefsek taharah alors que cette couleur est tout à fait permise.
Si vous ne savez pas vers qui vous pouvez vous tourner, nous vous invitons à nous contacter en précisant votre lieu de domicile et nous essaierons de vous aider.
S’il est question d’une sécrétion ne provenant pas de l’utérus mais d’une plaie, celle-ci ne rend pas niddah même si la couleur est interdite. Plus d’information ici.