Certaines femmes vont au mikveh durant le neuvième mois de leur grossesse, en segoulah que l’accouchement se passe bien.
Puisque ceci n’est pas une tevilah halakhique mais plutôt spirituelle,il n’est pas nécessaire de s’y préparer comme pour une tevilah halakhique.
- La femme étant pure elle n’a pas besoin de faire de bedikot.
- L’impératif qu’il n’y ait pas de ‘hatsitsot (écrans/barrières empêchant le contact direct avec l’eau) sur le corps n’a pas besoin d’être observé. Pour des raisons d’hygiène et de respect pour les autres femmes, il reste recommandé de se doucher avant.
- On ne récitera pas de berakha sur cette tevilah puisqu’il n’est pas question d’une tevilah de mitsva. La femme pourra faire ses tefilot personnelles dans le bassin et/ou dans la pièce d’accueil après sa tevilah.
- De même, cette tevilah ne se fera de préférence pas un vendredi soir ou durant la période des neuf jours où l’on ne se baigne pas. Si cela est le seul moment où la femme peut aller au mikveh, elle vérifiera avec une autorité halakhique la marche à suivre.
Puisqu’il peut arriver qu’une femme devienne niddah durant sa grossesse et ait à faire une tevilah halakhique, il est bon de prévenir la balanit s’il est question d’une tevilah pour la segoulah ou d’une tevilah pour sortir de l’état de niddah.
Sécurité avant tout !
Il ne devrait pas avoir de contre-indication à ce qu’une femme enceinte en bonne santé se trempe au mikveh. Ceci-dit, il est bon de confirmer avec son gynécologue ou sa sage-femme que ceci est bel et bien le cas, en particulier si elle est à risque où qu’il y a une certaine ouverture du col. Même si l’accord médical est donné, nous nous permettons de rappeler ici que de nombreuses femmes en fin de grossesse sont moins agiles et/ou moins stable que d’habitude. Il est ainsi important de redoubler de précaution dans le mikveh et en particulier lors de la descente dans le bassin.