Certaines procédures gynécologiques peuvent rendre une femme niddah :
- Un saignement pendant ou après une procédure qui n’est pas de source non-utérine ou qui n’a pas été causé par le traumatisme de la procédure rend la femme niddah.
- Même si aucun saignement n’a été détecté, si la procédure inclut une ouverture significative de l’utérus, elle peut être considérée comme étant niddah.
Il est donc important pour une femme de parler avec son médecin des détails de tout examen gynécologique, procédure ou thérapie. Elle peut également avoir besoin de consulter un rabbin afin de déterminer leurs implications halakhiques. Il est conseillé de le faire en avance, afin de pouvoir, autant que possible, planifier la procédure afin de minimiser sa période de niddah ou afin de réduire le risque de devenir niddah.
Planification d’examens gynécologiques
Une femme est considérée ne pas être niddah (elle a une ‘hezkat taharah) à partir du moment où elle s’est immergée dans le mikveh jusqu’à ses prochaines règles prévues. Ainsi, lorsque des procédures gynécologiques sont effectuées durant cette partie de son cycle, il est plus facile pour un rabbin de statuer que tout saignement est d’origine traumatique et ne la rend pas niddah.
Il est généralement préférable d’éviter de planifier des examens gynécologiques durant les sept jours propres (chiva nekiim). Les décisions halakhiques sont souvent plus strictes durant cette période, surtout durant les trois premiers jours des sept jours pour les couple suivant la coutume achkénaze. De manière similaire, il est préférable d’éviter de planifier des examens durant les jours avant les prochaines règles prévues (vessatot). Cependant, si une procédure doit être effectuée à un moment inopportun, la femme ne devrait pas supposer de manière indépendante qu’elle est niddah ou qu’elle a invalidé ses sept jours propres. Elle doit consulter un rabbin ou une yoetzet halakha.
Certaines procédures (en général celles effectuées sous anesthésie) rendront toujours une femme niddah car elles donnent lieu à une ouverture significative de l’utérus. Il est préférable de consulter un rabbin ou une yoetzet lors de la planification de telles procédures ; il est préférable de prévoir qu’elles aient lieu avant le hefsek taharah.