Une femme anticipe ses règles certains jours appelés vessatot (pluriel de vesset), qui sont calculés selon son cycle menstruel précédent. Chaque jour de vesset est observé comme une onat perichah (période de séparation). Les relations intimes sont interdites et la femme effectue une bedikah (vérification interne) afin de vérifier si ses règles ont oui ou non commencé.
Une vesset établie par rapport au calendrier est appelée vesset hayamim (à la différence d’une vesset hagouf, qui est basée sur des sensations physiques accompagnant la menstruation)
La plupart des femmes observent trois types de vessatot hayamim, qui sont calculées depuis le début des règles précédentes :
- La même date du mois hébraïque, le yom ha’hodech. Par exemple, une femme ayant eu ses règles le 15 Nissan anticipera ses prochaines règles le 15 Iyar.
- L’intervalle ou haflagah. Une femme anticipera ses prochaines règles après le même intervalle qui à séparé ses dernières règles de ses avant dernières. Par exemple, si ses dernières règles ont commencé 27 jours après ses avant-dernières règles, elle anticipera ses prochaines règles 27 jours après ses dernières règles.
- Le trentième jour depuis ses dernières règles. Ceci est appelé la onah beinonit, le cycle moyen.
Une femme ayant une vesset kavoua, un cycle fixe, suit des règles un peu différentes.
Chaque vesset dure une onah, de jour ou de nuit, correspondant a si les dernières règles ont débuté de jour ou de nuit. Par exemple, une femme ayant eu ses règles durant le jour et dont les règles suivantes ont débuté 27 jours plus tard mais de nuit, anticipera ses prochaines règles après un intervalle de 27 jours, de nuit.
Selon certaines coutumes, des périodes de séparation supplémentaires sont requises (voir onot perichah et onah beinonit). Une coutume qui a été adoptée par une communauté entière est obligatoire pour l’ensemble de cette communauté. Lorsqu’il n’y a pas de coutume particulière, un couple voulant observer une vue plus stricte devrait y réfléchir sérieusement et en parler avec son rabbin car il sera halakhiquement difficile de revenir à une coutume plus souple si ce couple le désirait par la suite.