Une fois le hefsek taharah réalisé , la femme poura commencer à compter ses chiv’ah neki’im dès le lendemain.
Le terme « chiv’ah neki’im » est littéralement traduit en français par : « sept jours propres ». Cependant, puisque le statut halakhique de niddah n’a rien à voir avec la propreté physique, « sept jours sans sang » serait une traduction plus appropriée. Un autre terme pour désigner ces jours est celui de « lévanim » ou « jours blancs ».
La source pour les chiv’ah neki’im dans la Torah apparaît dans Vayikra 15 :28 : « (…) elle comptera sept jours (…) ». Bien que la Torah utilise l’expression « compter », il n’est pas obligatoire d’énumérer chaque jour (comme on le fait pour le compte du omer par exemple). Il faut par contre être consciente d’être dans la période des chiv’ah neki’im.
Durant les chiv’ah neki’im, la femme se surveillera soigneusement afin d’être certaine qu’aucun saignement ne se produise. Elle ferra des bedikot quotidiennes et portera des sous-vêtements blancs afin de confirmer qu’il n’y a pas de taches.
Le compte
Les sept jours doivent être des jours complets, du coucher du soleil au coucher du soleil suivant. Le premier jour est le jour suivant le hefsek taharah (qui de fait commence à la nuit du jour où le hefsek taharah a été fait) .
Le soir du mikveh sera donc le même soir de la semaine du jour où la femme a effectué son hefsek taharah.
Par exemple, si elle a fait son hefsek taharah mardi avant le coucher du soleil, elle fera mercredi ses bedikot du premier des sept jours propres. Le septième jour sera le mardi suivant et elle ira au mikveh mardi à la nuit tombée.
Bedikot
Deux bedikot quotidiennes sont à effectuer, la première le matin (de préférence après le lever du soleil) et la deuxième l’après-midi, avant le coucher du soleil (Des liens vers des sites vous donnant les horaires sont disponible ici).
La procédure à suivre pour ces bedikot est identique à celle du hefsek taharah , à l’exception que l’aire génitale n’est pas lavée au préalable et qu’on ne peut pas faire plusieurs essais. II est conseillé de planifier et de les intégrer dans la routine journalière afin d’éviter les possibles oublis. De même, il est conseillé d’avoir un paquet de tissus de bedikot dans son sac à main afin de pouvoir les effectuer même loin de chez soi.
Sous-vêtements blancs
Les chivah neki’im sont également appelé yemei libouna – ses jours blancs, indiquant les habits que la femme porte pour mieux voir si des taches apparaîssent pendant cette semaine. C’est pour cela que durant les chiv’ah neki’im, des sous-vêtements de couleur blanche seront portés.
Certaines autorités requierent que des draps blancs soient également utilisés durant les chiv’ah neki’im. Cependant, si des sous-vêtements blancs sont portés pour dormir, ceci n’est pas nécessaire. Une femme ne portant pas de sous-vêtements dans son sommeil mettra un pyjama blanc ou une chemise de nuit blanche, et utilisera des draps blancs également.
Il n’est pas nécessaire de regarder le papier toilette durant les chiv’ah neki’im, et il est même préférable d’éviter de le faire.
Les protège-slips réutilisables en tissu blanc sont autorisés pendant les jours de propreté puisqu’ils sont halachiquement similaires aux sous-vêtements blancs. Les protège-slips jetables font débat. Les superviseur halakhiques de notre site les autorisent lorsqu’une femme les porte tout au long de son cycle pour son confort personnel, et dans certains cas lorsque les taches peuvent interférer avec le compte des jours propres.
Cet article traite des taches trouvées durant les chivah neki’im.
Celui-ci de divers problèmes qui peuvent survenir durant les chiva neki’im.