Se laver les mains. Les doigts doivent être propres et ne pas avoir de gerçures, d’abrasions ou d’autres plaies pouvant saigner sur le tissu. Il est bon de faire attention à ce que les ongles ne soient pas trop longs afin d’éviter de se blesser durant l’examen interne. La main libre peut être utilisée pour écarter les lèvres externes.
Prendre un tissu blanc en coton doux qui a déjà été vérifié, appelé souvent un « tissu de vérification », « tissu de bedikot » ou encore « ed », et vérifier qu’il ne contient ni taches ni fibres de couleur. Il est possible d’acheter de tels tissus dans votre mikveh ou sur la «boutique du mikveh » www.mikvah.org. En Israël ils sont aussi vendus dans certaines pharmacies ainsi que dans la plupart des grandes surfaces.
Il est également possible de confectionner ses propres tissus en coupant des t-shirts blancs qui ont été lavés plusieurs fois (d’autres matériaux peuvent être utilisés pour faire les bedikot mais ne sont pas recommandés. Le coton chirurgical et des boules de coton contiennent souvent des petites fibres de couleur qui peuvent être prises pour des taches, et ils ont un pouvoir d’absorption tel qu’une tache risque de ne pas être visible sur leur surface. Les compresses de gazes sont rêches et peuvent griffer la muqueuse vaginale, causant des taches dues à l’abrasion. Un tampon ne devrait pas être utilisé puisqu’une bedikah implique de vérifier dans les plis et les crevasses, ce qui n’est pas faisable avec un tampon).
Se mettre dans une position confortable. Ceci peut se faire en posant un pied sur la lunette des toilettes ou sur la baignoire, en s’asseyant sur les toilettes, en écartant les jambes ou en s’accroupissant.
Enrouler le tissu autour du doigt – l’index s’y prête le mieux en général – afin de le recouvrir complétement jusqu’à la deuxième phalange au moins. Insérer le doigt en douceur dans le canal vaginal, aussi profondément que possible.
Faire tourner le doigt dans le canal vaginal en effectuant un mouvement rotatif, en touchant les parois délicatement. Déplacer doucement le doigt afin qu’il entre dans tous les plis et toutes les crevasses afin de bien pouvoir vérifier qu’il n’y a plus de sang.
Retirer le tissu et l’examiner. Si toute la muqueuse sur le tissu est blanche, transparente ou jaune pâle, la bedikah est bonne. Si la muqueuse est clairement rouge, la bedikah n’est pas bonne et il faudra recommencer par un nouveal hefsek tahrah dès que possible (sans période d’attente minimale) . Une bedikah n’a pas besoin d’être complètement transparents pour être bonne. Une bedikah avec des taches brunes devra être montré à un rav pour évaluation.
En général, il est possible d’évaluer un tissu de bedikah clair dans des conditions de luminosité normales. Cependant, les meilleures conditions pour faire ceci sont à la lumière indirecte du soleil ou à l’ombre du soleil. Il est bon de savoir qu’une lampe incandescente peut donner une teinte rouge au tissu ou vêtement examiné, et qu’un éclairage fluorescent peut blanchir des couleurs.