Puisqu’une hargachah est une sensation très interne, il est possible, dans certaines circonstances, qu’une femme ait ressenti une telle sensation qui ait été cachée par une autre sensation, dans la zone génitale.
Ces circonstances comprennent :
- une bedikah
- un rapport sexuel
- le fait d’uriner (principalement pour les achkenazes)
Ainsi, si une femme découvre une tache, aussi petite soit-elle, sur le tissu utilisé pour une bedikah, après avoir eu un rapport sexuel (ou immédiatement après avoir uriné, selon la coutume), il est possible que cette tache rende la femme niddah même si elle ne remplit pas les conditions pour qu’une tache rende niddah. La loi ici est plus stricte, car nous craignons que la femme ait eu une hargachah sans s’en rendre compte, du fait de l’autre sensation présente au même moment.
En pratique :
Bedikot :
La conséquence pratique la plus courante de cette halakhah concerne du sang trouvé sur le tissu utilisé pour faire une vérification interne (bedikah). A cause de la possibilité qu’il y ait eu une hargachah masquée, l’assouplissement du décret lié à la taille de la tache (au moins un griss) n’est pas applicable dans ce cas. Par conséquent, même une toute petite goutte de sang sur une bedikah rend niddah.
Rapport sexuel :
Si une femme trouve du sang immédiatement après des relations maritales, il lui faut poser une question halakhique. Il est important de noter l’intervalle de temps entre le rapport et la découverte du sang, ainsi que l’endroit où le sang a été trouvé (sur le corps de la femme, du mari, sur les draps, sur du papier toilette, etc.).
Après avoir uriné:
Si une femme suivant la coutume achkénaze s’essuie immédiatement après avoir uriné et trouve une tache sur le papier toilette, ceci peut être un problème halakhique. Attendre quelques secondes (et de préférence une quinzaine de secondes) après avoir uriné et avant de s’essuyer permet de sortir de ce doute. Plus d’explications dans l’article sur le papier toilette.