Lorsque le couple est en période permise
Lorsque l’un des conjoints est en deuil, il est interdit au couple d’avoir des rapports intimes du moment du décès jusqu’à la fin de la chiva, même si le décès survient durant la période où ils sont permis l’un à l’autre. Il leur est également interdit de dormir dans le même lit, comme durant la période de niddah.
Certains décisionnaires interdisent également les contacts affectifs comme s’embrasser et s’enlacer. Les autres harkhakot de la période de niddah ne sont pas en vigueur.
Durant chabbat, les interdits de la avélout qui sont observés en public ne sont pas appliqué. En revanche, ce qui relève de “avélout chébetsin’a” – la avélout en privé- le reste. Ainsi avoir des relations intimes reste interdit le chabbat, que l’endeuillé soit en “aninout” (avant que l’enterrement ait pu avoir lieu) ou durant la chiva elle-même.
Une fois la chiva passée, si le couple est encore en période permise, ils peuvent reprendre la vie conjugale sans aucune restriction.
Tevila durant la chiva :
Si la femme doit aller au mikveh alors qu’elle est en période chiva, elle devra le reporter à la fin de la chiva. Dans ce cas, elle continuera à faire ses bedikot. Le soir où elle aurait dû aller au mikveh, elle pourra passer de sous-vêtements blancs à des sous-vêtements de couleur et ne fera pas de bedikot supplémentaires avant son mikveh.
Si c’est son mari qui est en période de chiva, selon la psika du site de Nishmat ainsi que de nombreux décisionnaires, la femme peut aller au mikveh comme prévu. Ainsi que nous l’avons indiqué, les relations conjugales restent interdites, les lits sont à garder séparés et selon certains décisionnaires on ne s’embrassera et ne s’enlacera pas non plus.
Il est à noter que cela la coutume Habad, la femme n’ira pas au mikveh avant que son mari ne finisse sa période de chiva.