Yolédét (accouchement)
Une femme ayant accouché ou subi une fausse couche est appelée une yolédét et doit observer les mêmes lois que la femme niddah.
Petikhat Hamakor (ouverture de l’utérus)
Certaines interventions médicales nécessitent une ouverture considérable du col de l’utérus et peuvent rendre niddah, même s’il n’y a pas de saignement apparent.
Une déclaration en vain
Si une femme déclare verbalement qu’elle est niddah, il est possible qu’elle le devienne effectivement sans pour autant avoir eu le moindre saignement. Ceci n’est donc pas un sujet de plaisanteries, et un tel argument ne devra certainement jamais être utilisé en tant qu’arme verbale durant un différend entre conjoints.
Si une femme a une bonne raison pour avoir fait une telle déclaration (par exemple, elle s’est trompée), il lui faut poser une question halakhique. Une telle déclaration peut parfois être rétractée. Dans tout cas de doute, le mieux est de dire « je ne suis pas sûre de mon statut ». La femme et son mari doivent alors se comporter comme si elle était niddah jusqu’au moment où le sujet est clarifié. Dans le cas où une femme indique à son mari qu’elle est niddah et qu’il s’avère que cette déclaration était erronée, il faudra poser une question halakhique.