La femme niddah doit s’habiller de façon modeste en présence de son mari, puisqu’il est interdit à ce dernier de voir les parties du corps de sa femme qui sont normalement couvertes lorsqu‘elle est à la maison (le mari peut regarder le visage ou toute autre partie du corps de sa femme qui sont normalement exposées, même si ceci lui procure du plaisir).
Comme pour toutes les questions ayant trait à la pudeur, les paramètres déterminant ce qui constitue une tenue modeste varient selon les communautés. Selon les autorités les plus strictes, il faut s’habiller comme on le ferait en public. Pour d’autres, tout habit étant raisonnablement modeste, n’étant pas provocateur et que vous porteriez devant tout membre de la famille (les enfants, par exemple), est permis. La plupart des autorités permettent de découvrir ses cheveux devant son mari, à moins que les cheveux ne soient toujours couverts à la maison.
A l’époque du Beit Hamikdach (Temple), lorsque les lois d’impureté rituelle étaient pratiquées, les femmes portaient des habits spécialement réservés à la période de niddah, afin d’avertir les autres personnes de leur statut particulier. Bien que ceci ne soit plus requis de nos jours, certains ont conservé un vestige de cette coutume (un bijou particulier par exemple), lequel tient la fonction d’un discret rappel entre les conjoints. Il n’y a évidemment aucun interdit à continuer à s’habiller joliment et à se maquiller ; au contraire : il est important de ne pas devenir peu attrayante à son mari (sans pour autant faire des efforts pour être séduisante…).