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 L’accouchement

Une femme qui accouche d’un enfant par voie basse, que l’enfant soit vivant ou non, ou une femme qui a une fausse-couche après le 40ème jour de la conception, devient yolédet en plus d’être niddah. Ceci est le cas même si elle ne devait pas saigner durant l’accouchement (un cas de figure extrêmement rare), mais pas après une césarienne. Une femme accouchant par césarienne et ayant un flux de sang vaginal sera niddah mais non yolédet. Les lois de le yolédet sont très proches de celles de la niddah.

 

Le moment où la femme devient niddah

Une femme devient niddah lorsque son col de l’utérus est dilaté durant le dernier stade du travail. Halakhiquement, elle n’est pas obligée d’être examinée afin de voir de combien le col est dilaté. A partir du moment où elle ne sera plus capable de marcher seule, il sera considéré que son col est dilaté à un point lui donnant le statut de niddah.

Un saignement utérin durant le travail rends lui aussi une femme niddah. Diverses opinions rabbiniques existent concernant la signification de la perte des eaux et de celle du bouchon muqueux.

Dans le cas où le col de l’utérus d’une femme est dilaté de quelques centimètres à un moment tôt du travail (ou même plus tôt durant la grossesse), mais la femme ne saigne pas, ceci ne la rend pas encore niddah.

La femme acquiert le statut additionnel de yolédet avec la naissance par voie basse de son bébé. Les lois de la yolédet sont presque identiques à celle de niddah. En conséquence, puisque la femme devient déjà niddah durant le travail, ceci a peu de signification d’un point de vue pratique.

(Une yolédet ne peut pas aller au mikveh avant qu’au moins 14 jours se soient écoulés depuis la naissance d’une fille. Le saignement postpartum se termine rarement assez tôt pour que cela soit possible.)

 

Césarienne

Une femme ayant à subir une césarienne n’est halakhiquement pas considérée yolédet (femme ayant accouché). En conséquence, si elle devait ne pas avoir de saignement vaginal du tout, elle n’aurait pas besoin d’aller au mikveh. Cependant, ceci est un cas extrêmement rare puisque la femme a presque toujours un saignement vaginal lorsque les restes des muqueuses utérines de la grossesse sont expulsées. Ceci la rendra niddah suite à la césarienne.

Une femme ayant accouché par césarienne peut commencer a compter ses sept jours propres (chivah neki’im) dès que le saignement s’est arrêté, après un minimum de cinq jours. Contrairement à la yolédet, qui a accouché par voie basse, elle n’a pas besoin d’attendre le minimum de 14 jours avant d’aller au mikveh suivant la naissance d’une fille. Cependant, comme il est rare qu’une femme ayant eu un bébé arrête de saigner avant que quelques semaines se soient passées, ceci n’a en général pas d’implications pratiques.

 

Mari dans la salle d’accouchement

L’accouchement – miracle de la vie mais aussi une étape douloureuse qui peut faire peur. L’importance du soutien émotionnel pour la femme est reconnue tant médicalement qu’halakhiquement. Par contre, la tendance croissante à ce que ce soit le mari qui soit l’aide principale pour sa femme durant l’accouchement peut présenter des difficultés halakhiques. Tout d’abord, la femme est considérée comme niddah durant l’accouchement lui-même. En conséquence, le contact physique entre les conjoints est interdit et le mari ne peut pas voir sa femme non vêtue. De plus, le mari a l’interdiction halakhique de regarder directement l’ouverture du vagin de sa femme même lorsqu’elle n’est pas niddah. En raison de cela, de nombreux rabbin interdisent au mari d’être présent dans la salle d’accouchement. Ceux qui le permettent le font sous les conditions suivantes :

  • Le couple demandera qu’il n’y ait PAS de miroir permettant au mari de voir le bébé sortir.
  • Le couple demandera que la femme reste aussi couverte que possible, ou qu’un écran soit place entre la partie haute et basse de son corps (ainsi qu’il est coutume de le faire durant les césariennes).
  • Le mari ne touchera pas sa femme à moins que personne d’autre ne puisse l’aider.

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