Contraception à base de progestérone

Certains contraceptifs hormonaux ne contiennent que de la progestérone (comme la « minipilule » ou la « pilule progestative »). Les pharmaceutiques ne contenant que de la progestérone peuvent être proposé pour les femmes qui allaitent, ces formules ayant moins de répercussions sur la production de lait.

Les options contraceptives ne contenant que de la progestérone sont efficaces à environ 97% en utilisation optimale, et  91% en utilisation normale. Il est important de prendre la pilule à la même heure chaque jour étant donné que son effet commence à diminuer vingt heures après l’avoir prise.

La progestérone est également disponible sous forme d’une injection administrée tous les trois mois (Depo Provera) ou sous forme d’implant (Implanon, Nexplanon). Ces options ne sont généralement pas recommandées pour les femmes observant la taharat hamichpakha car elles risquent de provoquer des saignements (« spotting ») qui ne peuvent pas être résolus facilement. Il existe également un dispositif intra-utérin (le stérilet Mirena) qui émet de la progestérone.

De nombreuses femmes souffrent de en prenant la pilule ne contenant que de la progestérone. Ces saignements peuvent ne pas être résolus aussi rapidement que les saignements provoqués par les contraceptifs combinant estrogène et progestérone. Prendre la pilule chaque jour à la même heure peut aider à réduire la possibilité de saignements (« spotting »).

Dû au risque de saignements intermenstruels, il est primordial de revoir les lois relatives aux tâches (ketamim) avant de commencer à prendre un contraceptif à progestérone uniquement (ou toute autre méthode contraceptive hormonale). Comme toujours, une femme doit porter des sous-vêtements de couleur lorsqu’elle n’est pas niddah, éviter de regarder le papier toilette et poser toute question halakhique plutôt que de supposer qu’une tâche l’a rendue niddah. Si des saignements intermenstruels se produisent durant les chivah nekiim (les 7 jours sans saignement), il est possible de poser une question pour savoir si l’on peut réduire le nombre de bedikot. De manière générale, un couple doit être préparé à la possibilité d’un début difficile et essayer la méthode pendant plusieurs mois avant d’éventuellement l’abandonner.