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Vessatot et saignements durant la grossesse

Vessatot durant la grossesse

Une femme enceinte, ou meoubéret, est considérée, d’un point de vue halakhique, comme étant messouléket damim (n’ayant pas de saignement). En conséquence, elle n’a normalement pas besoin d’observer les onot perichah (vessatot– périodes de séparation).

La plupart des autorités ne considèrent une femme comme étant messouléket damim qu’après que 90 jours se soient écoulés depuis le dernier mikveh. Il existe une opinion affirmant qu’elle peut obtenir ce statut plus tôt, dès qu’elle a un test de grossesse positif. En pratique, à moins qu’une femme n’ait un cycle complètement régulier, il y a peu de de différence entre les deux opinions. Une fois qu’elle n’a pas eu les règles qui seraient arrivées si elle n’était pas enceinte, elle n’aurait plus de date à prendre en compte pour calculer sa haflagah (intervalle) ou son yom ha’hodech (jour du mois). Concernant la onah beinonit, il y a des décisionnaires statuant qu’elle devra observer le 60ème et 90ème jour. Les rabbanim de Nishmat sont de l’avis qu’une fois le 30ème jour passé en pureté il n’est plus nécessaire d’observer la onah beinonit du 60ème et 90ème jour. Si par contre la femme a une vesset kavoua, il lui faudra consulter avec son rav pour la marche à suivre.

Une fois que le statut de messouléket damim a été établi, une meoubéret ne pourra plus établir un cycle fixe (vesset kavoua) même si elle devait avoir ses règles de manière complètement régulière pendant sa grossesse.

 

Saignement vaginal durant la grossesse

Bien que ne pas avoir ses règles est le premier signe indiquant qu’une femme est enceinte, un saignement utérin peut arriver à tout moment pendant une grossesse. Comme les causes d’un tel saignement peuvent parfois être sans conséquences et d’autres fois graves, une femme enceinte doit consulter avec sa sage-femme, son gynécologue ou toute personne d’ordre médical suivant sa grossesse dans tout cas de saignement vaginal.

Si le saignement est utérin ou qu’une tache remplis certaines conditions (voir ketamim), la femme peut devenir niddah. Dans le cas où elle est devenue niddah suite à un flux, elle devra observer le yom ha’hodech (jour du mois) le mois hébraïque suivant . Si elle a de nouveau un flux le mois suivant, elle devra y ajouter la haflagah (intervalle). Elle n’observera pas la onah beinonit (cycle moyen).

Si elle est devenue niddah à cause d’une tache, elle n’a pas besoin d’observer quoi que ce soit le mois suivant puisque nous ne calculons les onot qu’à partir d’un flux.

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