Mais si je sais que c’est du sang, pourquoi dites vous que je ne suis pas niddah ?
Nous avons appris que tout sang utérin nous rend niddah, mais on ne nous a pas toujours précisé qu’il est question de tout sang considéré comme tel par la halakha. Ce qui est du sang d’un point de vue biologique et chimique ne l’est pas forcément du point de vue halakhique.
Cette semaine nous allons lire la paracha de Shoftim. Dans le verset 8 du chapitre 17, nous apprenons que faire si nous rencontrons une difficulté à nous prononcer entre un sang et un autre sang. Mais quelle est la différence entre un sang et l’autre? dès l’instant où nous sommes d’accord que c’est du sang, il ne devrait pas à se prononcer dessus ! Rachi vient nous expliquer qu’il est bel et bien question de deux sangs différents : l’un est pur, l’autre non.
La michna nous apprend quels sont les quatre teintes précises de rouge (plus le noir, qui est du rouge “ayant tourné” qui font qu’un sang est “vraiment ” du sang halakhiquement (et donc impur). Par la suite, dans la guemara nous apprenons combien certains rabbanim étaient précis dans leur identification des types de sang et s’ils étaient impurs ou provenaient d’une plaie etc… et combien ce don est devenu rare jusqu’à ce qu’on en arrive, ainsi que nous le faisons jusqu’à nos jours, à invalider tout ce qui se rapproche du rouge.
Tout ce que nous voyons comme “étant du sang ” ne l’est pas forcément, d’où l’importance de poser une question en cas de doute (y compris et peut être même surtout lorsque la tache en question est brune)