Rapports intimes
Bien qu’il existe une discussion halakhique concernant s’abstenir de relations intimes pendant les périodes de troubles pour le peuple juif (“Et tsara”), ceci est considéré comme un acte de piété et ne constitue pas une exigence halakhique.
Si cela est possible et sans danger, nous vous recommandons de faire le maximum pour aller au mikveh le soir prévu (y compris si cela tombe Chabbat et que votre mari est appelé), ou dès que possible après la date prévue. C’est le cas même dans les communautés qui ont pour coutume qu’une femme n’aille pas au mikveh lorsque son mari est absent. Dans les situations d’urgence, les soldats peuvent avoir des permissions soudaines, parfois pour quelques heures seulement. Même si un couple n’envisage pas d’avoir des relations, l’immersion permettra d’autres formes de contacts physiques, qui peuvent être toutes aussi importantes.
Dans les zones où il n’est pas possible de sortir la nuit pour des raisons de sécurité, il convient de se renseigner auprès des autorités locales concernant la possibilité halakhique d’aller au mikveh de jour.
Si l’immersion est prévue le soir de Chabbat et que marcher vers et du mikvé est dangereux, une femme peut voir avec son mikveh local s’il est possible de s’immerger peu avant Chabbat afin de pouvoir conduire dans les deux sens. Dans ce scénario, il est préférable que les couples ne se voient pas – et veillent à ne pas se retrouver seuls – entre l’immersion et la tombée de la nuit.
Si une femme doit retarder son mikveh, elle complètera ses sept jours propres comme d’habitude. Après les jours de propreté, aucune bedikah supplémentaire n’est nécessaire et il est conseillé de mettre des sous-vêtements colorés, ainsi que d’utiliser des draps et serviettes de couleurs.
La logistique pour pouvoir aller au mikveh peut sembler, ou être, complexe. Nous vous recommandons d’effectuer tous les préparatifs à la maison, éventuellement en commençant celles qui demandent plus de temps plus tôt dans la journée, afin de soulager la pression plus tard dans la journée. Les préparatifs qui restent bons plusieurs jours, comme se couper les ongles par exemple, peuvent être effectués un jour ou deux à l’avance. Une femme qui se prépare à la maison et n’a pas de pièce sécurisée dans son appartement, peut se doucher rapidement, juste le temps de se laver soigneusement.
Il est tout à fait permis d’informer une autre personne de son mikveh afin que celle puisse contribuer à le faciliter. De nombreuses communautés ont organisé de l’aide aux familles dont un parent a été appelé et offrent des services de baby-sitter, transport, etc., sans qu’il soit nécessaire de donner des détails.
En cas d’inquiétude concernant les sirènes, nous recommandons à la femme de mettre au bord du bassin du mikveh toute chose essentielle, au cas où elle aurait besoin de se mettre à l’abri rapidement. Une femme est autorisée à s’immerger dans une robe ample ou un T-shirt afin de lui permettre d’atteindre un abri à temps si nécessaire. Une femme doit également vérifier à l’avance si son mikveh dispose d’une pièce sûre ou d’un abri accessible depuis le mikveh et si d’autres précautions de sécurité (par exemple qu’une radio reste allumée pendant Chabbat) sont prises, en coordination avec les protocoles de sécurité locaux.
Jours d’attente
Le superviseur rabbinique de notre site, le rav Yaakov Varhaftig, permet aux femmes qui attendent habituellement le cinquième jour pour pouvoir faire un hefsek taharah, de le faire dès le quatrième jour, lorsque le service militaire affecte (ou est susceptible d’affecter) le temps que le couple a pour se voir.
Une femme peut se retrouver de manière inattendue dans une situation où elle ne peut pas accomplir une bedikah, ou elle peut en oublier. Nous recommandons d’effectuer une bedikah dès le matin, que ce soit pendant la semaine propre ou le jour du hefsek taharah. Nous rappelons que fait un hefsek taharah est essentiel pour pouvoir commencer à compter les jours de propreté. Une bedikah matinale peut servir de hefsek taharah de secours au cas où une femme ne serait pas en mesure d’en faire une plus tard dans la journée.
Si une femme ne fait pas une ou plusieurs des bedikot à effectuer entre le deuxième et le sixième jour de la semaine de propreté, elle peut continuer à compter ses jours normalement. Le premier jour et le septième jour, il est essentiel d’effectuer au moins une bedikah. Il est également fortement recommandé d’effectuer une bedikah au moins un des jours intermédiaires, ce qui peut permettre de trouver une solution halakhique dans le cas où les bedikot n’auront pas pu être effectuées le septième jour.
Les femmes qui ont une question urgente concernant une tache ou un tissu de bedikah et ne peuvent pas joindre une autorité halakhique locale peuvent souhaiter essayer l’application Tahor.app, qui utilise une technologie spéciale pour permettre à une équipe de rabbins d’évaluer les taches en ligne. Bien qu’il s’agisse généralement d’un service payant, les frais peuvent être supprimés pour le moment pour les personnes résidant en Israël en contactant l’application. Contactez-nous si nécessaire.
Puissions-nous bientôt entendre les bessorot tovot pour tout Am Israël.