
Les femmes résidant en France qui feront leur hefsek taharah ce jeudi ont certainement déjà commencé à se demander comment gérer un mikveh le soir de pourim, qui plus est en plein couvre-feu.
Voici quelques points qui pourront, nous l’espérer, aider un peu d’un point de vue logistique.
- Appeler dès à présent le mikveh. Avec le confinement certains mikvaot ont des horaires un peu différents de l’habitude. Ceci risque d’être encore plus le cas le soir de Pourim. Il convient donc de vérifier ce point le plus vite possible.
- Vérifier ce que sa communauté fait par rapport à la lecture de la meguillah. A cause du couvre-feu, chaque communauté doit choisir la solution qui lui convient, que ce soit des lectures en petit comité chez les particuliers à la nuit ou des lectures qui se termineront avant la nuit. Les options disponibles doivent donc être prises en compte afin de déterminer laquelle sera la plus simple à réaliser logistiquement.
- Les préparatifs pour le mikveh peuvent se faire en amont. En ne laissant pour juste avant le mikveh qu’une bonne douche, brossage de dent et de cheveux et démaquillage si nécessaire, il sera possible de mieux gérer le casse-tête logistique.
- Jeudi est aussi Taanit Esther, le jeûne d’Esther. Ce jeûne se termine à la nuit mais normalement on ne mange rien avant d’avoir écouté la meguillah. Si la lecture se fera avant la nuit (dû au couvre-feu), il sera possible de manger quelque chose avant le mikveh sous condition de bien se nettoyer les dents avant. Si la lecture de la meguilla se fera à la nuit il est aussi possible de quelque chose de rapide, se nettoyer les dents puis aller au mikveh. Si la lecture de la meguilla ne pourra se faire qu’après le mikveh et que l’on a peur de se sentir faible, il est permis de boire et de manger une petite quantité de nourriture. Parlez-en à votre rabbin pour plus de détails.
- Ce jeune est ce qu’on appelle un “petit jeûne” et il est relativement “facile” de recevoir une dispense de jeûner (pour les hommes comme pour les femmes). En cas de crainte de ne pas pouvoir jeûner correctement cette année, il convient donc de vérifier dès à présent avec son rabbin si l’on peut avoir une dispense.
- Dernier point, mais peut être le plus important : ceci est la nuit où la femme va au mikveh, mais c’est aussi et surtout celle où le couple se retrouve. Le mari se doit donc de faire le maximum afin de permettre à sa femme d’arriver sereine à sa tevila au mivkeh. Ceci est le cas quelque soit le mois, et l’est encore plus lorsque la nuit du mikveh tombe un soir où tout est plus compliqué que d’habittude.
Pour toute question n’hésitez pas à nous contacter.
En vous souhaitant un Pourim Saméa’h
Les Yoatzot Halakha de Nishmat